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À propos de Thersi

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Disparu à 63 ans, Michel Thersiquel laisse une œuvre de plus de quarante ans et plus de 70 000 clichés en héritage. Une œuvre construite les yeux dans les yeux.

Fils d’un photographe-horloger de Bannalec, Michel met très tôt les mains dans les fixateurs et autres bains, avant de faire des études d’horloger. Mais il retourne rapidement dans la chambre noire après un passage dans le Pays bigouden chez Nicole et Félix Le Garrec. De ses débuts d’horloger, il gardera la précision et un haut niveau d’exigence comme aime à le souligner, le journaliste Yves Quentel : « L’exigence. Si je dois retenir un seul mot de Thersi, c’est celui-là. Il choisissait sa lumière et faisait poser les gens. »

En 1966, il ouvre une galerie à Pont-Aven et devient l’ami de Xavier Grall, Glenmor et Georges Perros. Comme eux, il ne veut pas d’une Bretagne carte postale et se démarque des images convenues et folkloriques. Il se plonge dans le quotidien de ses sujets à la recherche de la vérité des visages et des gestes. Il ne prend jamais les gens de dos. « Le peuple mérite d’être regardé de face, en face. Sans affront, sans effronterie. Les anonymes ont le droit de nous offrir leurs désarrois et leurs bonheurs », comme le souligne son ami Marcel Le Lamer.

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About Thersiquel

Michel Thersiquel, who died at the age of 63, left behind more than 70,000 photographs taken over the course of four decades.

Son of a clockmaker-photographer from Bannalec, a small town in Brittany, Thersiquel, called “Thersi” by his friends, became familiar with photographic fixers and other chemical solutions at an early age. He studied to be a clockmaker but quickly returned to the darkroom after an internship in the Bigouden region with Nicole and Félix Le Garrec, a well-known couple of photographers and filmmakers.

His beginnings as a clockmaker gave him the sense of precision and quality, as journalist Yves Quentel likes to point out: “He was always looking for perfection. If I remember one thing about Thersi, it is this. He chose his lighting and made people pose”.

In 1966, he opened a gallery in Pont-Aven and became friends with Glenmor, a Celtic bard, Xavier Grall and Georges Perros, Breton writers and poets. Like them, he rejected the postcard image of Brittany and distanced himself from conventional, folkloric clichés.

He immersed himself in the everyday life of his subjects in search of sincerity and spontaneity in their faces and gestures. He never took his models by surprise. “The people deserve to be looked at face to face. Without affront, without effrontery. His friend Marcel LeLamer points out: “Anonymous people have the right to tell us about their distress and happiness”.